Le premier roman de Paul Auster en sept ans. Une architecture narrative inédite. Une expérience de lecture inoubliable.
Un roman-kaléidoscope où un personnage, Ferguson, incarne toutes les figures du destin protéiforme que le monde et l'Amérique des années 1950 furent susceptibles de proposer à l'individu, de l'enfance à l'entrée dans l'âge adulte. Tout en restant fidèle aux obsessions littéraires qui sont les siennes, Paul Auster, avec cet ambitieux et ample nouveau roman, renouvelle et détourne brillamment le genre du roman initiatique en le confrontant à l'Histoire du XXe siècle.
Cité de verre, Revenants, La Chambre dérobée - ou l'échiquier new-yorkais sur lequel Auster dispose ses pions.
L'histoire et les aventures d'un personnage dont la carrière commença quand, dans son enfance, un vieux Noir lui apprit à marcher sur l'eau.
Une manière de montrer, par la mort du père et la recherche de l'indentité, que le langage et "notre manière d'exister dans l'univers".
À travers cet entretien aussi loyal qu'approfondi qui aborde l'oeuvre sur un mode thématique, le lecteur revisitera l'univers des fictions de Paul Auster dont il découvrira des aspects inédits ou encore insuffisamment identifiés. Il s'agit là d'un dialogue ouvert, d'une oeuvre collaborative dans laquelle Paul Auster s'est investi de manière authentique, notamment pour rester fidèle à l'ADN si spécifique de ses romans, dont chacun constitue un voyage en terres inconnues - pour lui-même, comme pour le lecteur. Un ouvrage indispensable pour les nombreux lecteurs que son oeuvre d'exception a valu au grand écrivain américain.
Après avoir écrit la biographie d'un acteur du cinéma muet porté disparu depuis des décennies, David Zimmer reçoit un courrier : l'acteur le demande de toute urgence sur son lit de mort, pour lui léguer un étrange héritage.
La bouleversante équipée, à travers les États-Unis, d'un jeune homme confronté à l'énigme de ses origines et aux expériences de la dépossession.
Hritant de deux cent mille dollars, Nashe entreprend un voyage au bout du hasard et de l'absurde en compagnie de Pozzi, un joueur de poker professionnel.
LA NUIT DE L'ORACLEAprès un long séjour à l'hôpital, l'écrivain Sidney Orr reprend goût à la vie, bien qu'il soit accablé par l'ampleur de ses dettes et par l'angoisse de la page blanche. Un matin, il découvre une papeterie au charme irrésistible. Il entre, attiré par un étrange carnet bleu. Le soir même, dans un état second, Sidney commence à écrire dans ce carnet une histoire captivante, sans qu'il devine où elle va le conduire, ni que le réel lui réserve de dangereuses surprises... Virtuosité, puissance narrative : La Nuit de l'oracle précipite le lecteur au coeur des obsessions austériennes, comme si l'imaginaire n'était rien d'autre
Sunset Park explore la question de l'état de son pays : sept ans après l'effondrement des Twin Towers, la crise des subprimes, portant un nouveau coup au rêve américain, oblige les individus à une douloureuse et radicale révision de la manière d'appréhender leur propre histoire à l'heure du crépuscule annoncé des valeurs.
Dès le premier chapitre de ce roman, on sait qu'est imminente la mort de Willy, le maître de Mr Bones, un chien des rues. Willy erre dans Baltimore à la recherche d'une de ses anciennes institutrices à laquelle, avant de mourir, il voudrait confier son chien et l'oeuvre de sa vie. Mais il mourra sans avoir pu assurer l'avenir de ses écrits ni celui de Mr Bones qui se retrouve donc livré à lui-même, privé de celui qui représentait à ses yeux la raison d'être de l'univers et qu'il imagine parti pour Tombouctou, l'au-delà des bienheureux. Les harangues que Willy mourant adresse à son camarade chien, ses monologues, de même que les souvenirs que Mr Bones garde des méditations et fantaisies poétiques de son maître donnent à cette fable romanesque une teinte d'humour et de mélancolie
Paul Auster s'adresse une apostrophe à lui-même. Il convoque pour cela son double de papier et l'interroge sur son existence, sa possibilité d'être au monde avec ses blessures, ses hantises et ses ambitions. Un discours à soi-même comme autre absolu, qui déploie avec sincérité toute la sensibilité et l'histoire de cet immense écrivain.
Contraint l'immobilit par un accident de voiture, un septuagnaire, August Brill, ancien critique littraire, trouve refuge contre les souvenirs qui l'assaillent lors de ses innombrables insomnies en se racontant l'histoire d'un monde parallle o le 11 septembre n'aurait pas eu lieu et o l'Amrique ne serait pas en guerre contre l'Irak mais contre elle-mme, en proie la plus dvastatrice des guerres civiles. Mais par l'un de ces diaboliques effets que seule la fiction est capable de produire, monde vritable et monde imaginaire en viennent peu peu s'interpntrer pour se se lire l'un l'autre, contraignant le vieil homme raconter ce qui insiste pour tre dit, se confronter aux traumatismes du rel, et l'amenant concevoir la guerre comme ultime paradigme des tnbres que chacun porte en soi pour en exorciser les fantmes dvorants. Un tour de force romanesque au service d'un projet d'une exceptionnelle ambition.
Dans ces quinze brefs essais dont la plupart ont été publiés en revues ou dans des ouvrages collectifs, Paul Auster visite quelques figures de son panthéon littéraire (de Georges Perec, Jacques Dupin, André du Bouchet ou Alain Robbe-Grillet à Samuel Beckett, George Oppen, Edgar Allan Poe, Joe Brainard mais aussi, de manière moins attendue, son ami le cinéaste Jim Jarmusch) et évoque ses rencontres tant livresques que réelles avec ces créateurs aimés tout en interrogeant avec profondeur et humour la pratique de l'écriture dans tous ses états - et notamment la sienne propre.
Après avoir, dans Chronique d'hiver, revisité son passé sous le signe des mutations du corps et de l'expérience physique dans tous ses états, Paul Auster s'attache ici à la reconstitution de la formation de son esprit. Parallèlement au parcours individuel que dessine cette autre initiation au monde, le romancier donne à comprendre, de l'intérieur, l'environnement socio-culturel de l'Amérique au sein de laquelle il a vécu ses années de jeunesse, et dont plus de cent illustrations viennent incarner les diverses figures tutélaires, tout comme les temps forts dont la planète fut le théâtre au XXe siècle.
Au fil de ces poèmes composés dans les années 1970, on retrouve les thèmes de prédilection d'un jeune Paul Auster qui n'était pas encore romancier. Grâce à la traduction limpide de Danièle Robert, poète elle-même, lire ces vers revient à découvrir les bourgeons qui ont fleuri ensuite dans l'oeuvre que l'on connaît.
Cette suite de courts récits, articles, préfaces, réunis par paul auster, semble d'abord un reflet de son univers romanesque.
Mais peu à peu, après l'évocation de l'enfance, du hasard, de l'amitié, de la littérature et de la poésie, la fiction et la mémoire s'éloignent et constat d'accident prend l'aspect d'une chronique d'inquiétude : les mots d'un romancier que les terribles événements du 11 septembre auraient ramené vers les angoisses du passé. paul auster, qui fut considéré par la critique comme le plus français des écrivains américains, dit ici son appartenance, ses utopies, ses réticences face à la politique de g.
W. bush, mais aussi sa confiance et son respect pour l'humanité.
Vivre le meilleur des choses à Brooklyn, être amoureux à soixante ans comme à trente, se marier, retrouver les siens, échapper aux sectes, marcher sous le ciel bleu à 8 heures du matin, s'enflammer pour Henry David Thoreau et Edgar Allan Poe. Etre heureux, encore, mais pour combien de temps en Amérique ?...
Ecrit et ralis par Paul Auster, un film intimiste sur l'inspiration et sur la cration littraire dans les rapports de cette dernire avec la vie en tant qu'exprience tout la fois tragique et comique, absurde et profondment charge de sens.
On connaissait Paul Auster romancier et poète. On découvrira l'essayiste avec l'Art de la faim, un recueil qui nous donne, au fil de réflexions et d'essais sur l'oeuvre des autres, les clefs pour mieux entrer dans son oeuvre à lui. Car, quand il parle de Hamsun, de Kafka ou de Beckett, de Jabès ou de Perec, de Celan ou d'Ungaretti, de Dupin ou du Bouchet, Paul Auster ne nous fait pas seulement revisiter des domaines qui nous sont plus ou moins familiers, il nous fait d'abord entrevoir comment aller vers les choses par l'écriture, et du même coup nous éclaire sur sa sensibilité de créateur.
Incarcr dans une chambre, un homme tente de reconstituer le puzzle d'un pass oubli et peut-tre coupable. Aux confins du fantastique, un roman labyrinthique qui entre en rsonance avec les interrogations de l'Amrique contemporaine.
Dans le cadre d'une émission de radio à laquelle il collabore, Paul Auster a reçu pendant plus d'un an des récits de vie des auditeurs. Fasciné par la richesse de ces univers multiples, il a regroupé ses favoris dans cette anthologie.
L'étrange histoire d'amour d'un saxophoniste et d'une jeune actrice qui joue Lulu.Le scénario du film de Paul Auster présenté au festival de Cannes 98 dans la sélection 'un certain regard'.
Cet ouvrage rassemble les scénarios de Smoke et Brooklyn Boogie, le texte du Conte de Noël d'Auggie Wren, ainsi qu'un entretien de Paul Auster avec Annette Insdorf.